Le Bazar des Mauvais Rêves, de Stephen King, aux Éditions Albin Michel :

bazar

Un livre, mais pas seulement…

Et si vous vous retrouviez au coin du feu avec votre auteur préféré pour qu’il vous raconte des histoires ?

Décidément aucun style littéraire n’échappe à Stephen King. Policier, horreur, SF… Pour adultes ou pour ados… Romans, nouvelles, poésies… Il est à l’aise partout, sur tout.

Ce n’est pas nouveau, mais chaque nouveauté du Maître sortie nous le prouve un peu plus.

Le Bazar des Mauvais Rêves n’échappe pas à cette règle, comme vous vous en doutez. Mais il nous apporte quelque de plus encore.

Dans ce recueil de nouvelles (une vingtaine au total, dont beaucoup d’inédites et quelques unes de retravaillées), Stephen King nous offre, avant chacune d’elle, un petit préambule. Sous forme d’anecdotes et de souvenirs personnels il nous explique pourquoi, ou comment, il a eu l’idée de la nouvelle qui va suivre.

Et c’est là le charme de ce livre, qui nous plonge dans des histoires fabuleusement bien écrites, tout en nous immergeant dans le procédé créatif de cet auteur ô combien prolifique.

Vous ne lirez pas simplement ses nouvelles, vous les entendrez, comme s’il était en train de vous les raconter lui-même.

« J’ai confectionné quelques petites choses pour toi, Fidèle Lecteur ; elles sont là, disposées devant toi sous la pleine lune. Mais avant que tu regardes de plus près tous ces petits trésors artisanaux que j’ai à vendre, parlons-en un instant, veux-tu ? Ça ne prendra que quelques minutes. Viens, assieds-toi près de moi. Et rapproche-toi donc un peu. Je ne mords pas.
Sauf que… nous nous connaissons depuis très longtemps, toi et moi, et je me doute que tu sais que ce n’est pas entièrement vrai.
Hein ? »

En nous faisant entrer dans son monde, sa vie de tous les jours, et en nous expliquant en quoi ces moments de vie ont amené à l’élaboration de ces nouvelles, l’auteur nous place comme des auditeurs privilégiés. Des convives, qui se retrouveraient tranquillement installés dans son salon, et à qui il dirait – « oh, un jour il m’est arrivé ça, et ça m’a donné une idée. Installez-vous, je vais vous raconter… ».

Et ça marche ! J’entends par là qu’il réussit le tour de force de nous faire voyager deux fois à chaque nouvelle. La première en nous emmenant à nous plonger dans l’anecdote ou le souvenir en question, comme une sorte de premier palier, et la deuxième en nous contant l’histoire qui en est ressortie.

Il faut un sacré talent pour donner cette double impression au lecteur : être à la fois absorbé par l’histoire qu’on lit, et avoir la sensation que c’est l’auteur qui est en train de nous ne la raconter en personne, comme s’il était à coté.

Oui il faut un sacré talent. Un talent que ce maître des mots manie avec brio durant les 600 pages de ce livre.

Vous pouvez choisir le format papier ou le format numérique pour ce recueil, j’ai testé les deux, et très sincèrement, le résultat est le même : vous oublierez de toute façon que vous êtes en train de lire.

Encore un tour de la magie narratrice de Monsieur King.

Un conseil donc, ne passez pas à côté, ce serait dommage.

Non, en fait ce serait bien plus que dommage !

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