Ce livre est un pur petit bijou.
Le nombre limité de pages de ce roman m’empêche de trop vous en dire sans risquer de vous dévoiler l’essentiel.
Je vais donc essentiellement me centrer sur mon ressenti. Durant cette lecture, on rit, on pleure, on sourit, on apprend, on s’interroge, on constate.
On en prend plein les yeux et plein le cœur.
Oui, mais pourquoi ?
Pour comprendre, revenons un peu sur la genèse de ce petit phénomène :
Une affaire de famille, c’est d’abord un film. Sur les écrans depuis quelques jours, il avait fait grand bruit en remportant la Palme d’Or du Festival de Cannes en Mai dernier.
Le réalisateur Hirokazu Kore-eda, loin d’en être à son coup d’essai pour ce qui est de faire des films qui marquent les esprits, a eu l’excellente idée d’en faire une adaptation littéraire sortie, elle, le mois dernier chez JC Lattès.
Pour cela, aucun besoin d’effets spéciaux ou de séquence spectaculaire. Juste l’histoire d’une famille. Ou, plus exactement, de différentes personnes décidées à être une famille.
Car c’est bien là le cœur même de l’histoire : ils n’ont pas besoin d’être du même sang pour s’aimer, pas besoin d’être riches pour offrir, nul besoin d’attendre en retour pour donner.
Et n’allez pas croire que c’est un de ces jolis contes de Noël où les beaux sentiments finissent par l’emporter sur les autres considérations, parce que d’autres considérations, il n’y en a pas justement.
Quand on est pauvres au point de devoir voler pour survivre et que l’on décide de s’occuper d’une enfant plus mal lotie encore, que peut-on espérer avoir à lui offrir si ce n’est l’exact essentiel : du bonheur ?
La sécurité affective, à défaut de matérielle. Un nid chaleureux, à défaut de douillet.
Mais même les meilleures intentions ne sont pas exemptes de mauvaises surprises, et les bonnes actions d’aujourd’hui peuvent mettre en lumière les lourds secrets d’hier.
S’il y a bien une chose que Mr Kore-eda met ici en lumière c’est que même lorsque l’on ne possède rien, il reste toujours quelque chose à perdre.
Une histoire belle et sombre, simple et humaine, contemporaine et intemporelle.
Un condensé de sentiments.
À lire et à faire découvrir au plus grand nombre.
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Je remercie les Éditions JC Lattès pour leur confiance et pour l’envoi de ce roman.
4ème de Couv :
Au retour d’une expédition de vol à l’étalage avec son fils, Osamu recueille dans la rue une petite fille qui semble livrée à elle-même.
Très vite, sa famille et lui comprennent que cette enfant est maltraitée, et décident de la garder.
Malgré leur pauvreté, les membres de cette famille semblent vivre heureux, jusqu’à ce qu’un événement inattendu ne révèle leurs secrets les plus terribles…
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Tres beau retour 😊
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Merci Maud !
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