Ah, les secrets de famille… Existe-t-il une chose plus destructrice que celle-ci ?
Pas pour François Renon, en tout cas.
Alors qu’il a disparu depuis plusieurs jours du domicile conjugal, sa femme est étrangement calme. Presque sereine.
Elle ne semble d’ailleurs même pas disposée à faire semblant de s’en inquiéter.
Ses deux sœurs ne paraissent pas beaucoup préoccupées par le sort de leur frère non plus d’ailleurs.
Il n’y a bien que sa mère qui s’époumone en répétant que ce n’est pas normal.
Oui, pauvre Michelle, vieille dame si frêle, qui montre tant de désespoir…
Aussi lorsqu’une partie d’un corps est découvert, et qu’il s’avère que c’est celui de François, la Police va être amenée à fouiller un peu plus profondément dans les affaires de cette étrange famille.
Qui pouvait bien en vouloir à ce père de famille, apparemment bien sous tous rapports et à la brillante carrière ?
Et, surtout, pourquoi personne ne semble vraiment attristé par ce meurtre si violent ?
Les deux flics chargés que l’enquête seront prêts à tout pour comprendre comprendre les motivations de chacun et découvrir l’assassin de cet homme qui avait apparemment bien des choses à cacher.
La mise à nu de la famille Renon et son entourage font de ce thriller une lecture entêtante et envoûtante, que vous ne refermerez qu’une fois terminée.
Avec Des poignards dans les sourires, Cécile Cabanac nous offre un diabolique portrait de famille, fait de non-dits et de secrets.
Mais, encore une fois, quelle famille n’en cache pas ?
Aucune. Et c’est précisément pour ça que la plongée dans cette histoire est si facile.
L’empathie et l’antipathie du lecteur vont et viennent, au gré des personnages et des chapitres.
Victimes et bourreaux sont interchangeables à mesure que la lecture avance et que le voile se lève.
Les secrets et les mensonges valsent devant nos yeux, au fil des pages que nous tournons frénétiquement, abasourdis par tant de noirceur, mais bien décidés à savoir de quoi il retourne pour chacun d’eux.
Ce thriller brillant est écrit avec finesse, et l’auteure nous prend dans sa toile avec une facilité étonnante.
Jusqu’où iriez-vous pour préserver les apparences ?
Un roman à découvrir rapidement !
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Je remercie Fleuve Éditions de leur confiance et de l’envoi de ce nouveau thriller.
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4ème de Couv :
Avec ce huis clos provincial où les faux-semblants ont de beaux jours devant eux, Cécile Cabanac signe un premier polar chabrolien hautement maîtrisé.Catherine Renon n’a plus vu son mari François depuis des jours et ne semble pas s’en émouvoir. Dans ce coin d’Auvergne où les rumeurs blessent et tuent, pas question de prêter le flanc à la calomnie. Et surtout pas à sa belle-mère, veuve solitaire qui voue à son fils un culte tout en démesure.
Virginie Sevran et Pierre Biolet, du SRPJ de Clermont-Ferrand, ont été appelés pour constater la présence d’un corps démembré et en partie brûlé au Col des Goules.
C’est la première enquête de Virginie depuis qu’elle a quitté le 36, quai des Orfèvres pour la province, à la stupéfaction de ses proches. Quant à Pierre, il observe sa nouvelle coéquipière d’un oeil à la fois bienveillant et inquiet. Qu’est-elle venue chercher ?
Quand l’enquête met un nom sur ce corps, celui de François Renon, les questions les plus folles surgissent, avec une seule certitude : tous les meurtriers possibles de ce fils de bonne famille sont autant de facettes d’une victime annoncée.
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Cette romance semble intéressante. Ça ne me tente pas car ça me fait beaucoup penser aux histoires de crimes que nous pouvons voir à la télévision et ce n’est pas mon style de lecture mais elle semble cool quand même. Merci du partage ☺️
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Merci de ton commentaire 🙂
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