L’adolescence dans les années 90, à Paris (ou ailleurs, mais là ça se passe dans notre belle capitale, donc ne boudons pas notre plaisir), c’était tout de même quelque chose.
Tous ceux qui ont eux la chance de vivre cette époque l’admettront sûrement, avec le sourire aux lèvres et une pointe de nostalgie dans les yeux.
Caroline a 13 ans et vient d’emménager à Paris avec ses parents et sa petite sœur. Pour elle ça va donc être nouveau collège, nouveaux amis, nouvelle vie… avec tous les questionnements et les continuelles remises en question propres à une adolescente de cet âge et à cette époque.
Et nous la suivons dans ces grands chamboulements, entre petits bonheurs et grands moments de déprime, joie intense et tristesse démesurée.
De sa rencontres avec Vanessa, sa nouvelle meilleure amie, de son gros coup de cœur pour David, des ses profs invivables, de ses chamailleries avec Charlotte, sa petite peste de sœur, et de ses rapports emplis d’amour et de conflits générationnels avec ses parents, nous la suivrons partout.
Et nous retrouverons un peu nous-mêmes dans chacun de ces moments.
On se souviendra des petits mensonges pour obtenir plus de liberté, et des grands désespoirs causés par les parents et leur vie compliquée.
On se rappèlera les cartes téléphoniques à unités, des téléphones de voiture, des walkmans, des premiers baladeurs CD, des heures passées au téléphone avec les copains, des plans sur la comète, et de chaque petite histoire qui devenait (forcément) une grande tragédie.
Et puis, aussi, des problèmes familiaux, à ne surtout pas raconter à ses copines, de la guerre du Golfe et de la trouille énorme que ça donnait à tout le monde…
Avec ce roman Adèle Bréau, grâce à une plume douce et vive, nous fait sourire, soupirer, revivre et, il faut bien l’admettre, beaucoup regretter, une époque où finalement la vie était bien moins compliquée.
Entre rires et larmes Caro nous entraîne dans sa vie, et on la regarde évoluer avec attendrissement, comme en revoyant un vieux film adoré dont on aurait oublié certains passages.
Finalement, c’est peut-être vrai que c’était mieux avant…
Un livre à découvrir et à déguster sans attendre et surtout sans modération !
***************
Je remercie les Éditions JC Lattès pour leur confiance et pour l’envoi du SP de cet excellent roman.
***************
4ème de Couv :
Septembre 1990. Autour de l’unique téléphone fixe de la maison se chuchotent les secrets d’une famille et les tourments adolescents de l’héroïne, qui déroule le fil de cette année si particulière.
Caroline restitue le portrait d’une génération désenchantée,les cafés où l’on fume encore, les vidéoclubs, la musique triste dans son walkman, les cahiers Clairefontaine, le bruit des craies et c’est toute une époque qui ressurgit.
Récit d’un temps révolu autant que de l’adolescence, L’Odeur de la colle en pot peint avec légèreté et mélancolie le moment de bascule entre l’enfance et l’âge adulte, une période bouleversante et intemporelle.
Lien vers le site des Éditions JC Lattès : ICI
Lien vers la page Fnac du livre : ICI
Lien vers la page Amazon du livre : ICI
Un livre que j’ai très envie découvrir j’en entends que du bien !
J’aimeAimé par 1 personne