Vaste comme la nuit, d’Elena Piacentini, chez Fleuve Éditions (collection Fleuve Noir) :

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Un thriller rural incandescent.

Si nous avons pléthore d’excellents auteurs de thrillers à travers le monde, il y en a aussi que nous gardons jalousement pour nous.

Parmi ces fabuleuses plumes françaises, celle d’Elena Piacentini se taille une place de choix.

Mathilde Sénéchal, flic à l’excellent flair (avec ou sans jeu de mot), est une jeune femme toute en contradictions. Pour dépasser le mal-être qui la ronge il lui faudra se rappeler ce qui l’a généré, et surtout l’accepter. Ce qu’elle n’imagine nullement possible.

Aussi quand son ancien chef lui force un peu la main pour l’amener à enquêter sur une ancienne affaire dans le petit bourg d’Arcourt, où se trouve justement sa maison de famille, Mathilde pense qu’elle arrivera à faire la part des choses.

Mais si Arcourt semble plaisant et paisible au touriste qui passe, celui qui s’attardera un peu comprendra vite qu’ici tout le monde se connaît, la majorité se déteste, et surtout personne ne parle vraiment.

Peut-être parce qu’il y a des démons qu’il vaut mieux ne pas nommer de peur de les voir ressortir du bois…

Si les Maugris, les Sénéchal et les Jobenne sont les trois principales familles de ce si joli coin de France, ce qui les lie entre eux n’apparaît pas dans le guide touristique.

Et pour cause.

Des secrets, du sang, une date, il n’en faut pas plus pour transformer le présent en passé, et le passé en présent.

Le lecteur et Mathilde devront aller au-delà de l’épais voile des apparences et replonger au cœur de souvenirs qui trouvent leur source dans les recoins les plus sombres de l’humanité.

Dans « Vaste Comme La Nuit », Elena Piacentini parvient à garder la juste note tout au long d’un thriller aussi mélodieux que diabolique.

Ses personnages sont profonds et attachants (avec une mention toute particulière pour la petite Adèle), la trame est souple, addictive, et le rythme, oscillant entre passé et présent, a un côté hypnotique particulièrement plaisant.

L’auteure nous offre ici un cold-case parfait, dans lequel illusions et superstitions s’entremêlent et ferrent le lecteur jusqu’à la fin.

Oui, vraiment, je vous conseille d’aller passer quelques jours à Arcourt, vous ne serez pas déçu !

À lire !

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Je remercie Fleuve Éditions de leur confiance et de l’envoi du service presse de ce brillant thriller.

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4ème de Couv :

« Des habitants qui ont avalé leur langue.
Une forêt où rôde un étrangleur de bêtes.
Trois maisons isolées en lisière de forêt et l’Eaulne pour frontière… »

La capitaine Mathilde Sénéchal n’aurait jamais imaginé retourner sur les lieux de son enfance, un petit village non loin de Dieppe. Mais quand Lazaret, son ancien chef de groupe, lui fait parvenir une lettre sibylline, elle comprend qu’elle va devoir rouvrir une enquête vieille de trente ans. Qu’elle le veuille ou non, le passé ne meurt jamais. Il a même des odeurs, ces odeurs qu’elle sait identifier comme personne et qui sont aussi son talon d’Achille. Il est temps pour elle de sonder sa mémoire défaillante et d’affronter la vérité.

Lien vers le site de Fleuve Éditions : ICI

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