Le Baiser de l’Ogre, d’Elsa Roch, Éditions Calmann-Lévy (collection Calmann-Lévy Noir) : un vrai coup de coeur !

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Ce troisième roman de l’auteure confirme donc son talent et son inimitable plume sous laquelle pudeur, beauté et délicatesse côtoient les instincts les plus sombres.

Une nuit, Amaury Marsac répond à un appel d’urgence de Lise, jeune membre de son équipe, et la rejoint sur une scène de crime.
Arrivé sur place deux surprises l’attendent : la première lorsque la jeune femme, grièvement blessée, lui demande de l’exfiltrer sans en parler au reste de l’équipe et la deuxième quand elle lui fait promettre d’aller lui-même veiller sur Liv, sa petite fille, dont ils ignoraient tous l’existence, et de la protéger d’une menace dont elle n’a pas le temps d’expliquer la nature.

Pourquoi Lise se trouvait-elle dans cet immeuble ? Quel est ce danger encouru par Liv et qu’il ressent jusqu’au plus profond de lui ? Et comment parvenir à gérer l’enquête de son équipe, tout en leur cachant le peu d’infos qu’il a en sa possession ?

Un roman sur l’enfance, la différence, les blessures et la résilience, vécue ou à venir.

Dès les premières pages le lecteur est plongé dans l’action, avec ce sentiment d’urgence qui ne se démentira à aucun moment durant cette lecture.

L’histoire est prenante à souhait, et c’est une véritable réussite, mais c’est loin d’être le seul point fort de ce roman, qui en a d’ailleurs pléthore.

Parmi eux, les personnages : attachants, complexes, voire contradictoires, donc humains au plus haut point.
Qu’ils soient doux, colériques, réservés, excentriques, réfléchis ou emportés, ils nous ressemblent tous, à un moment ou à un autre.

La trame, bien sûr. Ficelée, efficace et prenante, elle captive du début à la fin.

La plume, ensuite. Délicate, poétique même, dans les pages les plus sombres, elle entraîne et enchaîne le lecteur.
Les mots sont beaux, les phrases, sublimes.

Et pour finir, Liv. Ce petit bout, de douceur, de bonheur, de silence et d’amour, qui dégage tant de choses sans avoir à dire un seul mot…

Un polar brillant, un roman noir poétique et lumineux, qui parle d’ogres, de papillons, et nous rappelle ce que l’Homme peut faire de pire, mais également sur ce qu’il sait faire de mieux.

À lire sans hésiter !

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Je remercie les Editions Calmann-Lévy (collection Calmann-Lévy Noir) et Elsa Roch pour leur confiance et pour l’envoi du SP de ce très beau polar.

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4ème de Couv :

Ce flic n’affronte pas seulement le Mal.
Il combat les Ogres.

Paris, en pleine nuit. Amaury Marsac, chef de groupe à la Criminelle, découvre dans le hall d’un immeuble sa plus jeune équipière, Lise Brugguer, gisant entre la vie et la mort. Près d’elle, un cadavre d’homme à la tête explosée, mais pas d’arme.
Avant de sombrer dans l’inconscience, Brugguer lui révèle qu’elle a une fille de trois ans, qui est peut-être en danger, et que lui, Marsac, doit veiller sur elle.
Marsac est stupéfait d’apprendre l’existence de cette enfant. Et quand il la rencontre, petite fille muette aussi mystérieuse qu’attachante, la protéger devient son obsession. Mais pourquoi Brugguer était-elle dans ce hall ? Quelles étaient ses relations avec la victime, vermine criblée de dettes ? Et qui pourrait en vouloir à cette petite fille ?
Marsac va devoir démêler les faux-semblants et déterrer les secrets du passé de son équipière pour percer la vérité. Et vaincre l’Ogre…

Lien vers le site des Éditions Calmann-Lévy : ICI

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