J’ai arrêté de lire Guillaume Musso il y a quelques années.
Non pas que je trouvais qu’il écrivait mal, mais seulement parce que ses romans n’étaient tout simplement pas ce que je recherchais.
Pourtant, l’année dernière je me suis de nouveau laissée tenter. Le pitch était accrocheur et l’action se déroulait tout près de chez moi.
C’était l’occasion pour moi de relire cet auteur, et je n’avais pas été déçue.
Cette année j’ai donc décidé de lire également son nouveau titre, La Vie Est Un Roman, le synopsis étant encore fort alléchant.
Et force est de constater que j’ai passé un bon moment !
Déjà grâce à l’intrigue en elle-même, qui n’est pas mal du tout (bien que trop soft pour moi), mais surtout du fait que l’auteur se fait clairement plaisir en remettant à leur place les bien-pensants des lettres et autres gardiens de la littérature, qu’ils soient critiques littéraires officiels ou trolls capricieux derrière leurs écrans.
Tout comme l’auteur, son personnage principal, outre l’intrigue de disparition d’enfant, doit également affronter les affres de la création d’un roman dit « populaire ».
Et tout comme Musso, il doit faire face à la jalousie et aux critiques faciles.
Mais de quels droits de tels jugements sont-ils posés sur un auteur et/ou ses écrits ? Il me semble que l’on nous apprend, petits, à dire que nous n’aimons pas une chose et non pas à proclamer qu’elle est mauvaise.
Eh bien tout comme pour les épinards, il est temps pour certains de réapprendre la politesse, et de cesser d’insulter le travail d’un auteur ou, pire encore, ses lecteurs, au nom d’une prétendue supériorité intellectuelle totalement imaginaire.
D’autant que, pour la plupart, je doute sincèrement que ces poseurs/penseurs soient capables de différencier un vers de Molière d’une réplique de Titeuf…
La lecture est normalement là pour aider l’esprit à s’ouvrir à d’autres perspectives, et la différence de goûts, en littérature comme ailleurs, est une richesse.
Alors, à tous les fans de Musso, je dirais ceci : n’hésitez pas à vous procurer son nouveau roman, car il ne fait absolument aucun doute qu’il vous plaira autant que les précédents.
Quant aux autres, passez simplement votre chemin.
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Je remercie les Editions Calmann-Lévy pour leur confiance et pour l’envoi du ce nouveau roman.
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4ème de Couv :
POUR LUI, TOUT EST ÉCRIT D’AVANCE
POUR ELLE TOUT RESTE À ÉCRIRE« Un jour d’avril, ma fille de trois ans, Carrie, a disparu alors que nous jouions toutes les deux à cache-cache dans mon appartement de Brooklyn. »
Ainsi débute le récit de Flora Conway, romancière renommée à la discrétion légendaire. La disparition de Carrie n’a aucune explication. La porte et les fenêtres de l’appartement étaient closes, les caméras de ce vieil immeuble new-yorkais ne montrent pas d’intrusion. L’enquête de police n’a rien donné.
Au même moment, de l’autre côté de l’Atlantique, un écrivain au cœur broyé se terre dans une maison délabrée.
Lui seul détient la clé du mystère. Et Flora va le débusquer.
Lien vers le site des Éditions Calmann-Lévy : ICI
J’hésite toujours ! 😏 mais j’adore ta chronique !
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