J’en avais eu le pressentiment, dès les premiers chapitres, mais avant de crier au coup de cœur, je préférais terminer ma lecture. Histoire de ne pas avoir une mauvaise surprise qui aurait fait retomber mon enthousiasme.
Des surprises, pourtant, il y en a pléthore dans ce thriller, mais aucune de mauvaise.
Cécile est une jeune flic qui se découvre un talent pour le moins terrifiant : elle ressent, physiquement, les sensations des victimes.
Déjà dotée d’un tempérament borderline et d’une émotivité presque handicapante, elle se retrouve, suite à la découverte de cette capacité, à enquêter sur une affaire où elle devra affronter le Mal à l’état pur, mais également ses propres démons.
336 pages littéralement dévorées en une journée. Tout simplement impossible à lâcher.
Pourtant, même si ce roman m’attirait beaucoup, je ne pensais pourtant pas autant adhérer à cette intrigue avant de le commencer.
En cause ? Ma personnalité profondément cartésienne.
Je suis du genre à penser que chaque chose a une explication, et que si ce n’est pas le cas, alors ça veut dire que cette chose n’existe tout simplement pas.
Alors comment Tombent Les Anges a-t-il pu à ce point m’embarquer ?
Grâce aux personnages dans un premier temps. L’auteure nous en offre un bel éventail, allant du plus monstrueux au plus abîmé.
Elle ne les pose pas simplement là en attendant que l’on s’attache (ou non) à eux.
Non, la simplicité de sa plume leur offre le chemin pour s’imposer à nous, qu’on le veuille ou non.
Et ça, déjà, ce n’est pas donné à tous les écrivains.
L’histoire et le rythme ensuite.
Aucun relâchement. Aucun sas de décompression.
Dès les premières pages ont se retrouve coincé dans cette histoire, avec comme seule issue d’avancer le plus vite possible pour connaître la fin.
Attention, je ne dis pas que ce thriller est parfait. Vous rencontrerez même quelques petites maladresses ici ou là.
Mais pour une fois je crois que c’est justement ce qui m’a fait l’aimer autant : le style authentique, brut, sans fioritures, que Marlène Charine nous propose.
Une histoire et un style qui touchent et qui marquent. Immédiatement et durablement.
Un réel coup de cœur.
Un roman et une auteure à découvrir sans hésiter !
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Je remercie les Editions Calmann-Lévy (collection Calmann-Lévy Noir) pour leur confiance et pour l’envoi du ce beau thriller.
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4ème de Couv :
Lors d’une intervention de routine à Paris, Cécile Rivère, une jeune gardienne de la paix un brin désabusée, entend une femme appeler au secours dans un appartement pourtant vide. Le lendemain, on apprend que la locataire a été assassinée à des centaines de kilomètres de là. Cécile n’a pas pu l’entendre.
Sauf si…Mais quand on est flic, on croit au Mal, pas aux fantômes. Moquée et mise au ban de sa brigade, Cécile est recrutée par le capitaine Kermarec, le seul à ne pas la prendre pour une folle, le seul prêt à lui donner une nouvelle chance.
Ensemble, ils vont enquêter sur la mort d’une infirmière de vingt-cinq ans, décrite comme un modèle de gentillesse par ses proches. Mais qui cachait de bien sombres secrets…
Lien vers le site des Éditions Calmann-Lévy : ICI
Oh, je note, merci pour cette chronique
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