Blood Orange, de Harriet Tyce, aux Éditions Robert Laffont, collection La Bête Noire :

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Une lecture qui ne manque ni d’originalité ni de rythme.

Lorsqu’on lui propose sa première affaire de meurtre, Alison est comblée.

Avocate douée et passionnée par son métier, mère d’une adorable petite Matilda, femme d’un séduisant thérapeute, elle a apparemment tout pour être heureuse…
Mais derrière l’image parfaite, la réalité est tout autre.

Entre sa tendance à boire plus que de raison, son couple qui part à vau-l’eau, et la relation malsaine qu’elle entretien avec un de ses confrères, la vie d’Alison est loin d’être paisible.

Si elle se promet sans cesse de rompre avec Patrick, d’arrêter de boire autant, et d’essayer de passer moins d’heures à son travail dans l’espoir de sauver sa vie de couple, sa bonne volonté fait long feu jour après jour face aux attentes de chacun.

Et lorsqu’elle commence à comprendre ce qui s’est réellement passé dans la vie de sa cliente, accusée du meurtre de son mari, les deux histoires semblent étrangement entrer en résonance.

Avec ce premier roman Harriet Tyce nous livre un thriller domestique original et addictif.

En arrivant à mêler pudeur et extravagance, l’auteure nous offre une galerie de personnages troubles qui, derrière leurs bonnes manières, cachent des instincts qui n’ont rien d’élégant.

J’ai beaucoup aimé cette prise de risque de l’auteure.
Très clairement, ce roman ne peut pas rentrer dans une « case » spécifique, et c’est ce qui fait tout son charme.

Ici, on comprend très vite que personne n’est le gentil de l’histoire.

Mensonges, trahisons, manipulations, relations toxiques et faiblesses humaines nous explosent en plein visage, comme dans la vie de tous les jours.

Loin du thriller d’action avec course-poursuite et hémoglobine, Blood Orange ne nous entraîne pas moins dans une histoire terriblement prenante, au final parfaitement maîtrisé.

Mais au-delà de ça, ce roman nous offre aussi un aperçu de la société et d’une certaine forme d’inégalité entre les hommes et les femmes qui perdure sur certains sujets.

Une histoire entraînante au rythme soutenu.
Une plume très agréable.
Une prise de risque réussie.
Des personnages forts…

Bref, vous l’aurez compris, c’est une lecture que je recommande, pour toutes ces raisons.

 

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Je remercie les Éditions Robert Laffont, et la collection La Bête Noire, pour leur confiance et pour l’envoi de ce thriller passionnant.

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4ème de Couv :

Je sais que c’est mal. Mais je ne peux pas m’en empêcher.

Alison Wood est avocate pénaliste. À mesure que sa carrière décolle, sa vie familiale se dégrade : elle passe ses journées à plaider et ses soirées dans les bars pour décompresser. Patrick, un collègue avec qui elle entretient une liaison toxique, souffle le chaud et le froid et l’humilie tout autant qu’il se sert d’elle. Pourtant, Alison n’arrive pas à décrocher.
Quand Patrick lui confie sa première affaire de meurtre, elle se plonge dans l’histoire de sa cliente, Madeleine, qui a poignardé son conjoint d’une quinzaine de coups de couteau. Au fil de leurs entretiens, Madeleine se livre : son mari diluait la pilule contraceptive dans son thé, examinait toutes ses dépenses, prenait toutes les décisions…
Petit à petit, leurs deux vies se font écho. Qui contrôle qui ? Et si, avant de défendre les autres, Alison commençait par se défendre elle-même ?

Lien vers le site des Éditions Robert Laffont : ICI

Lien vers la page Amazon du livre : ICI

Lien vers la page Fnac du livre : ICI

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